";s:21:"divi_integration_body";s:1562:"

Expérience d’auteure

Cécile Graillet

Cécile Graillet, Saint-Hyacinthe (QC).
Roman : Le déclic d’Émilie
« Je m’appelle Cécile Graillet. J’ai dans la quarantaine et je publie enfin mon premier roman.
Bien qu’il s’agisse d’une première publication littéraire, j’écris depuis très longtemps. Sans doute depuis que je sais écrire. J’ai toujours aimé ça. Ayant souvent mis mes mots au service des autres, j’ai décidé que le moment était venu de raconter mes histoires.
J’ai commencé le manuscrit du « Déclic d’Émilie » en 2007. J’avais envie d’écrire quelque chose que j’avais le goût de lire et que je ne retrouvais pas nécessairement dans les librairies (le thème principal, une histoire d’amour, et d’humour, entre deux femmes, est encore sous-représenté dans la littérature). Bien que le roman soit une pure fiction, je voulais retrouver dans un livre sans tabou et sans drame, ce qui correspondait à ce que je pouvais vivre ou voir autour de moi. Je désirais faire un roman tous publics, « léger », afin de démystifier le couple gay. Le banaliser, en quelque sorte.
Cécile Graillet, Saint-Hyacinthe (QC).
Roman :
Le déclic d’Émilie
J’ai ensuite laissé de côté ce manuscrit pour « vivre la vraie vie », et l’ai ressorti du tiroir en 2019. Je sais, c’est long… Je sentais que je devais absolument aller au bout de ce projet pour que toutes les autres idées littéraires qui envahissaient ma tête et mes cahiers puissent, à leur tour, voir le jour.
Le processus de création chez moi n’est pas douloureux. J’aime ce que je fais et je crois que c’est ce plaisir-là qui ressort de mes écrits. Je pense que c’est grâce à ça, et à un peu de folie aussi sans doute, que l’on peut se donner l’« ambition » d’aller jusqu’au bout. Jusqu’à un beau livre imprimé que les gens vont lire. Il faut y croire. Il faut s’accrocher, rêver tout en étant pragmatique, et surtout, être obstiné car le processus n’est pas simple.

Dans mon cas, après deux ans de pandémie et de réponses des maisons d’édition traditionnelles négatives, mais somme toute positives dans leur appréciation du travail, j’ai décidé de prendre les choses en main et de faire paraître mon livre en autoédition.

Écrire est un geste individuel, assez solitaire, voire monacal. Mais la publication d’un livre est un travail d’équipe. Et c’est là qu’entre en scène BouquinBec… Après de nombreuses recherches sur Internet pour trouver la solution d’édition qui me correspondait le mieux, BouquinBec était tout en haut de ma liste de « Favoris ». J’avais été accrochée par leur manière de présenter l’autoédition, mais aussi par cette grande générosité de mettre à disposition des auteurs toute une foule d’informations pratiques et judicieuses.
Une fois le contact pris, le manuscrit envoyé, le vrai travail a commencé : la révision, la mise en page, le choix de la couverture, l’impression, la mise en vente en ligne… À chaque étape, j’ai eu droit à une collaboration professionnelle, empreinte d’ouverture et de patience.

Écrire un livre est un travail de longue haleine et, bien souvent, de cœur. Si je pouvais donner un conseil à ceux qui veulent se lancer dans l’autoédition, c’est de garder cet élan du cœur, mais de le coupler à une volonté féroce : sachez ce que vous voulez et entourez-vous des bonnes personnes qui respecteront votre vision. C’est votre livre !

BouquinBec a cette écoute et ce respect, à chaque étape de l’aventure. Grâce à eux, j’ai pu mettre au monde un beau livre dont je suis fière. »
Résumé du livre

Photographe au début de la trentaine, Émilie jongle avec son couple, ses émotions et une relation conflictuelle avec sa mère, tout en admettant avoir une légère propension aux troubles obsessionnels et à la boisson. Lors d’un contrat, elle rencontre une musicienne, déterminée et assumée, qui va venir bouleverser sa vie, plutôt deux fois qu’une.

Doit-elle suivre son cœur et croiser les doigts pour que tout se passe bien (ce qui serait une première) ? Est-elle encore en train de se mettre dans de beaux draps ou, au contraire, est-ce enfin…