Les solutions infinies que la technique moderne nous offre aujourd’hui permettent d’envisager un tout autre destin pour les auteurs.
Est-ce que l’autoédition libèrera un jour les auteurs ? Oui, mais ! Car cette liberté supplémentaire engendre également des questions difficiles pour l’auteur et des doutes qui peuvent aller jusqu’à remettre un projet de publication en question.
Etre libre, c’est séduisant, mais devenir son propre éditeur c’est aussi assumer des tâches supplémentaires auxquelles on n’est pas forcément préparé : l’élaboration d’un budget, le travail sur le texte avec le réviseur, la finalisation du manuscrit avant la mise en page, la promotion, la distribution et la vente.
S’engager dans l’autoédition ne peut s’envisager que si l’on se pose les questions essentielles avant de se lancer. Et ça revient dans le fond à éprouver sa motivation à publier :
- En quoi mon livre est-il essentiel, qu’apporte-t-il de nouveau ?
- Est-ce que je suis capable d’assumer mon rôle d’éditeur ?
- Quels moyens je me donne pour atteindre un niveau de ventes significatif ?
De plus en plus d’auteurs qui ont vécu l’expérience de l’édition traditionnelle envisagent l’autoédition comme une solution suffisamment professionnelle pour répondre à leurs exigences. Ils en savent déjà assez long sur la question et ils ont bien réfléchi à tous les avantages que procure le fait d’être en contrôle de son projet à 100 %.
Vous êtes auteur-e et vous manquez de confiance en vous ? Dites-vous que tous les auteurs ressentent ça. Même si nous voyons sur les plateaux de télévision des auteurs qui viennent nous expliquer à quel point il est libérateur d’oser, à quel point on peut se découvrir des ressources inconnues en dépassant ses propres limites, dites-vous bien qu’elles et ils ont aussi leurs périodes de doute.
A la lecture de l’excellente analyse du site Author’s Earnings sur les ventes de livres aux Etats-Unis en 2016 il ressort que les auteurs indépendants ont vendu 25 % du total des livres vendus pendant l’année 2016 aux Etats-Unis.
Il n’y a donc plus aucune raison de tourner ses idées dans tous les sens pour savoir si on a raison ou pas de choisir l’autoédition. Musclez votre pensée et préparez-vous, ça va décoller ! Lisez cette étude d’Author’s Earnings et vous vous rendrez compte à quel point la situation n’a jamais été aussi intéressante pour les auteurs.
C’est la fin des préjugés et des réponses toutes faites. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Seule ombre au tableau, les ventes de livres papier sont encore trop faibles pour les auteurs. Mais après une année de travail, BouquinBec a mis au point une solution qui règle ce problème, avec des services d’impression à la demande disponibles au Canada, en France et aux Etats-Unis. Qui plus est, cette solution offre aux auteurs des taux de rémunération plus élevés que tout ce qui se pratique sur le marché.
Pour aller plus loin, nous vous proposons de poursuivre ces réflexions dans trois articles que nous publierons dans les prochaines semaines et qui traiteront des sujets suivants :
- Les défis de l’auteur autopublié ;
- Une étude comparative de tous les canaux de vente ;
- Notre vision pour l’avenir de l’autoédition.
Nous avons la conviction que nous vivons la fin d’un modèle qui s’essouffle. Ce qui ne veut absolument pas dire que l’édition disparaîtra. Sûrement pas, mais comme les quotidiens ont perdu leur monopole depuis l’arrivée des médias audiovisuels, l’édition traditionnelle ne sera plus jamais la seule façon de publier et de vendre un livre.
Chez BouquinBec, nous sommes persuadés que c’est parce que nous sommes prêts à repenser ce que sera le monde de la publication de demain que nous serons réellement utiles aux auteurs. Et c’est enthousiasmant !
Nous conclurons par une citation. Elle est de John F. Kennedy : « Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé. ».