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Le pari de l’authenticité en autoédition

Fév 1, 2018 | Édition et publication, Milieu littéraire

L’autoédition n’a aucun sens si elle ne donne pas aux auteurs :

  • la propriété de leurs droits à 100 % ;
  • le contrôle de leur œuvre et de leurs revenus à 100 % ;
  • ainsi que la part la plus importante des revenus de leurs ventes.

Une grande partie des solutions que les auteurs trouvent pour s’autoéditer sont souvent assorties de contrats de plusieurs pages, comportant une exclusivité de deux années et des conditions compliquées pour ne pas dire déséquilibrées. L’auteur se décide souvent à signer parce qu’il pense que c’est la seule solution pour lui d’accéder à un savoir-faire qui lui permettra de réussir son livre.

En ce qui concerne les contrats, chez BouquinBec, nous avons une solution très simple : nous n’en faisons signer aucun. Si jamais un auteur trouve une solution qui lui convient mieux, une fois qu’il a publié son livre, il peut s’en aller avec ses fichiers sans aucun préavis. Nous faisons le pari de la confiance au lieu du contrat. Et ça fonctionne !

En ce qui concerne le contrôle des revenus des ventes, nous constatons que l’opacité est souvent la règle dans le monde de l’autoédition. Un auteur ne sait jamais combien il a vendu de livres. Avec nos solutions, les auteurs suivent leurs ventes en direct et en ligne avec un paiement mensuel (s’ils ont un compte Paypal). Et nous travaillons actuellement sur une solution haut de gamme où le montant de chaque vente tombera directement dans le compte personnel de l’auteur. Ainsi plus aucun doute ne sera permis et il touchera ses redevances jour après jour.

Mais remettre l’auteur à la première place, c’est aussi l’aider et le responsabiliser sur ses choix éditoriaux, sur le professionnalisme de sa révision linguistique, sur la qualité graphique de sa couverture et de sa mise en page. Grâce à notre organisation unique chez BouquinBec, nous permettons aux auteurs de s’offrir les meilleures compétences à des prix abordables. C’est aussi cela redonner du pouvoir aux auteurs. Ajoutons que tous nos collaborateurs sont installés au Québec car nous avons fait du retour à une production 100 % locale un engagement.

« L’expérience de la publication doit être
un moment enrichissant pour l’auteur. »

Enfin, l’expérience de la publication doit être un moment enrichissant pour l’auteur. De sa collaboration avec le réviseur et le graphiste, il doit tirer la plus grande satisfaction possible. Lorsqu’un auteur choisit de devenir son propre éditeur, il prend une responsabilité, il investit dans son projet, ce qui comporte pour lui une part de risque. Pour réussir, il a donc besoin d’écoute, d’accompagnement, d’encouragements, de disponibilité, d’empathie et de conseils avisés.

Le nombre d’expériences désespérantes que les auteures et les auteurs nous confient est malheureusement impressionnant : prix exorbitants, services rétrécis, disponibilité aléatoire, expertise douteuse, délais à rallonge, rigidité des contrats, ventes squelettiques. Nous en rencontrons même qui sont quelquefois au bord des larmes lorsqu’ils nous racontent leurs mésaventures, quasiment découragés de publier.

Chez BouquinBec ils retrouvent le sourire car nous faisons de l’authenticité une valeur clé. Dans un monde où les mots sont souvent détournés de leur sens, où l’on fait souvent miroiter aux auteurs débutants qu’ils pourraient devenir auteurs de best-sellers, nous tenons un langage de vérité aux auteurs. Nous veillons particulièrement à ce que les auteurs n’impriment pas trop de livres la première fois. Ce n’est pourtant pas vraiment notre intérêt, puisque nous militons en quelque sorte pour faire baisser notre chiffre d’affaires. Nous assumons ce paradoxe car nous savons que notre réussite ne s’appuiera que sur la réussite des auteurs.

Nous avons créé BouquinBec parce que nous croyons qu’il faut repenser le monde de l’édition et revenir à une situation où l’auteur retrouvera le pouvoir qu’il n’aurait jamais dû perdre. On ne peut pas faire les choses à moitié et se contenter de donner à l’auteur la chance de publier, sans s’engager sincèrement à ses côtés ni lui donner les moyens de contrôler son projet dans les moindres détails.

Comme le disait si bien Gandhi : « Vous devez être le changement que vous voulez voir dans le monde. »