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BouquinBec fête ses dix ans !

Avr 2, 2020 | Édition et publication, Milieu littéraire

BouquinBec vient de fêter discrètement ses dix ans, confinement oblige. C’est notre ami Pierre Larochelle qui donna le coup d’envoi de cette offre révolutionnaire d’autoédition, la première au Québec, lors du Salon du Livre de Trois Rivières, à la fin de l’hiver 2010.

L’autoédition change vite. De solution réservée aux auteurs amateurs, la voici aujourd’hui devenue largement utilisée au point de représenter une part de plus en plus significative des revenus du secteur de l’édition.

Le nombre d’auteurs indépendants a ainsi considérablement augmenté au cours des dernières années : 1,6 M de titres publiés rien qu’aux Etats-Unis en 2018.

 

Les enseignements à tirer de cette décennie

Dans ce contexte, la largeur de l’offre à la disposition des auteurs est assez exceptionnelle. Cet immense choix de solutions permet à chacun de trouver chaussure à son pied, à tous les prix. C’est une bonne chose, même s’il est parfois difficile de faire la différence entre toutes ces propositions. Il nous semble donc important de préciser en quoi notre offre se démarque.

Après avoir travaillé avec près de 2 000 auteurs, nous avons assez d’expérience pour affirmer que deux points sont absolument essentiels pour qu’un livre puisse rencontrer le succès qu’il mérite : l’exigence de la révision linguistique et l’originalité graphique du livre. La réalité nous oblige à dire que ces deux qualités ne sont malheureusement pas toujours la priorité des solutions d’autoédition présentes sur le marché.

Pour faire bonne impression, auprès de votre lectorat mais aussi des médias, vous devez produire un livre qui répondra aux mêmes standards que ceux d’une grande maison d’édition.

BouquinBec propose déjà aux auteurs une offre qui fait référence dans la profession, même auprès des éditeurs. Certains auteurs nous ont même révélé que l’exigeante et discrète UNEQ (Union Nationale des Ecrivaines et Ecrivains du Québec) pense du bien de ce que fait BouquinBec.

Nous allons poursuivre nos efforts pour repousser encore nos limites, avec encore plus d’exigence sur les trois points suivants :

  • La qualité de notre révision linguistique afin de devenir une référence en matière de qualité du français ;
  • La production de couvertures plus esthétiques ainsi qu’une mise en page haut de gamme pour l’intérieur ;
  • Les solutions de promotion et de vente en ligne, qui sont la clé pour permettre aux auteurs d’établir un lien direct avec leurs lecteurs.

Parmi les millions de titres qui sont publiés en autoédition, les centaines d’auteurs qui travaillent avec BouquinBec chaque année, savent que leur livre sera pris au sérieux.

Pour aller encore plus loin et permettre aux auteurs de bonifier leur manuscrit avant la révision, nous publierons prochainement un article sur notre nouveau service de fiche de lecture. Les auteurs qui sont en cours d’écriture pourront ainsi obtenir un avis sérieux et constructif sur leur travail, afin de produire le meilleur des livres.

La nécessité d’une véritable révision linguistique

L’erreur la plus commune que les auteurs commettent est presque toujours de sous-estimer l’importance de la révision linguistique. Un préjugé qui revient régulièrement consiste à penser que ce travail se limite simplement à corriger les fautes d’orthographe et de conjugaison.

Tordons le cou à un autre préjugé souvent entendu : « Ma cousine est prof’ de français et va faire la révision. Elle fera le travail pour bien moins cher que votre réviseur ! ». La révision est un métier à part entière. Si vous projetez de traverser le Canada en voiture, est-ce que vous ferez réviser votre voiture par votre voisin ?

En travaillant avec un vrai professionnel qui a déjà révisé des centaines de manuscrits, vous vous mettez à l’abri des reproches sur la qualité de votre français.

Antidote, la solution ?
Un logiciel de correction aussi bon soit-il ne vous permettra jamais de corriger un phrase comme : « Il faut manger, les enfants ! ». Sans la virgule, vous comprenez bien que cette phrase aurait un sens tout à fait différent. Antidote ne corrigera pas cette faute de sens. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.

Donnez à votre manuscrit la forme d’un vrai livre

Dès que votre manuscrit sera révisé, commencera alors le travail de mise en forme pour l’intérieur de votre livre et le graphisme de la couverture.

La mise en page de l’intérieur doit être réalisée par un professionnel, lequel utilisera, cela va de soi, un logiciel professionnel, en l’occurrence Adobe InDesign. Car Microsoft Word n’est pas un logiciel de mise en page. C’est un logiciel de traitement de texte qui est capable de produire une mise en page simple, bien loin des critères de l’édition. Si vous faites une mise en page avec Word, tous les professionnels s’en apercevront immédiatement et mettront votre livre de côté.

Et surtout, si vous voulez le faire vous-mêmes, vous y passerez un temps considérable. Les fonctions de mise en page de Word ne sont vraiment pas simples ni robustes. Vous devriez plutôt consacrer ce temps à construire votre plan promotion et laisser faire le professionnel. Lisez notre Guide de la promotion à ce sujet.

Ajoutons qu’un bon graphiste saura vous écouter pour comprendre le sens de votre projet et vos objectifs pour créer un livre original, qui vous ressemblera. La plupart des livres autoédités sont produits, soit par des solutions de mise en page automatique, soit construits par des graphistes qui utilisent toujours les mêmes gabarits. C’est ce qui fait qu’à la fin, ils se ressemblent tous. Ce n’est pas comme cela que nous concevons l’autoédition chez BouquinBec.

Votre projet est unique. Votre livre doit être le reflet de votre personnalité. Vous avez besoin d’un graphiste expérimenté qui saura donner un aspect singulier et séduisant à votre œuvre.

Faites-vous remarquer pour de bonnes raisons

Un professionnel de l’édition, un journaliste, une personne du monde de la culture distinguera en quelques secondes si un livre a été réalisé par de vrais professionnels. Si ce n’est pas le cas, il l’écartera.

« J’étais récemment dans une librairie qui disposait d’un rayon dédié à l’autoédition. J’ai pris en main à peu près tous les livres qui s’y trouvaient et j’ai malheureusement pu constater qu’à peine dix pour cent des livres satisfaisaient aux critères de BouquinBec : j’ai trouvé des fautes sur la quatrième de couverture, j’ai vu des premières de couvertures utilisant des gabarits standardisés, avec mise en page approximative et pire encore, une qualité d’impression parfois décevante et même dans le mauvais sens des fibres du papier, donc très désagréable à feuilleter. Chez BouquinBec, nous mettons à votre service notre expertise de maîtres imprimeurs, forts de notre expérience sur trois générations. »


Simon Dulac

La vente en ligne

Vous avez maintenant votre livre en mains. Il est beau. Votre rêve est réalisé. Se pose la question de le vendre et c’est là que commence un autre processus, qui vous demandera au moins autant de travail que l’écriture et l’édition.

Nous avons écrit beaucoup d’articles sur cette question, dont voici les plus intéressants :

Si vous avez lu ces quatre articles, vous avez compris que nous faisons depuis longtemps la promotion de la vente sans intermédiaires. Ceci pour trois raisons :

La première, c’est que vous toucherez des redevances nettement plus élevées que chez Amazon par exemple, en général de 15 à 30 % du prix de vente de plus, c’est-à-dire pour un livre que vous vendrez 25 $, entre 3,75 $ et 7,50 $ de plus pour chaque vente ;

La deuxième, c’est que c’est la seule solution pour garder un lien direct avec vos lecteurs au moment de la vente ;

La troisième, c’est qu’avec toutes les données marketing de vos lecteurs vous allez construire une base commerciale qui ne cessera de grandir avec le temps.

D’ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à le dire. Vous pourrez le constater en prenant connaissance de cet article de l’excellente association ALLI qui tient aux auteurs le même discours que le nôtre. Cette association regroupe de très nombreux auteurs en Amérique du Nord.

La crise actuelle et ses conséquences

La mondialisation a fait que la concurrence débridée a été telle entre les acteurs économiques que tous les équilibres sont sur le point d’être rompus. Nous avons fini par croire que le progrès serait infini et que l’homme était devenu invincible. Un minuscule virus vient de nous administrer la preuve que tout cela n’était qu’une vue de l’esprit, que la vie n’était qu’un équilibre, parfois fragile.

Le monde d’après la crise du COVID-19 ne sera plus le même. Nous allons devoir réapprendre à vivre avec des limites, pour d’évidentes raisons sanitaires et écologiques.

BouquinBec ne règlera pas les problèmes liés au libre-échange, si quelqu’un peut les régler d’ailleurs. Non, mais nous avons décidé de prendre nos responsabilités et de dire la vérité.Tout ne se compare pas à la seule mesure de l’argent : publier un livre de qualité professionnelle, ça coûte relativement cher. C’est vrai. Mais si vous n’avez pas encore le budget, nous vous conseillons plutôt de mettre de l’argent de côté pour le faire dans les meilleures conditions. Car les solutions à bas coûts se révèlent presque toujours décevantes.

 

Le toujours plus c’est fini !

La maison mère de BouquinBec c’est l’imprimerie Rapido Livres. Aussi paradoxal que ça puisse paraître, cette compagnie a une seule vocation : imprimer moins de livres. Nous innovons sans cesse dans ce domaine et sommes persuadés que notre succès repose sur la justesse de cette mission.

BouquinBec répond à la même philosophie : ne publier que des livres qui méritent d’être lus et ne plus alimenter la vague du vanity publishing, pour ne pas imprimer des livres inutiles.

Vous avez travaillé pendant des mois, vous méritez donc de collaborer avec des professionnels expérimentés et bienveillants qui vous aideront à publier un livre qui recevra le meilleur accueil possible, un livre qui sera lu. Nous sommes là pour ça. C’est ainsi que l’autoédition pourra représenter encore longtemps la meilleure solution pour les auteurs, en leur donnant la place qui leur revient : la première.