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Finaliser son manuscrit : la dernière ligne droite avant la révision

Fév 12, 2020 | Édition et publication

La rédaction d’un manuscrit est sans aucun doute l’étape la plus importante pour un auteur dans le processus de publication. Quand vous serez prêt, le travail de révision linguistique pourra commencer ; puis s’enchaîneront les étapes de la mise en page, du design de la couverture, de l’impression, du marketing et de la vente de votre livre !

Pour que votre réviseur(e) travaille dans les meilleures conditions possibles, nous allons vous donner quelques bons conseils qui concernent la présentation de votre document. Ainsi votre collaboration s’en trouvera optimisée.

Qu’est-ce qu’un manuscrit ?

Le manuscrit est aujourd’hui écrit et travaillé sur un ordinateur. Certains auteurs l’appellent “tapuscrit” puisqu’il est “tapé” au clavier.

C’est la première version de votre ouvrage, qui sera ensuite révisée pour donner naissance à la version finale qui sera publiée.

L’objectif de la révision est de rendre votre manuscrit encore meilleur, pas de le transformer. Dans votre document électronique, le réviseur linguistique indiquera ses suggestions de correction et insérera des commentaires. Ce document en devenir est un outil de collaboration qui doit vous permettre d’effectuer un travail rapide, fiable et fluide.

Comment finaliser son manuscrit ?

Vous devez le présenter de façon qu’il soit facile à lire pour le réviseur.

Avec Bouquinbec, il n’est pas nécessaire d’imprimer et de relier votre manuscrit . Un fichier “Word” (.doc) est le format idéal pour que l’équipe éditoriale travaille dans de bonnes conditions.

 De manière générale

  • Utilisez le format électronique Word (une version récente de préférence),
  • Votre texte doit être dans sa version finale. Un réviseur ne peut pas travailler sur un manuscrit qui n’est pas achevé,
  • Regroupez tout le contenu dans un seul document Word, et dans l’ordre désiré (exemple : table des matières – avant-propos – chapitres – remerciements),
  • Votre texte doit être en lettres noires sur fond blanc,
  • Même si vous trouvez que c’est moins joli, utilisez une police lisible et courante telle que Times New Roman, Arial ou Helvetica (le graphiste vous proposera par la suite une police différente pour imprimer votre livre),
  • Pour la taille de texte, nous vous recommandons la taille 12.
  • Utilisez un interligne 1.15 ou 1.5.

 À l’intérieur du texte

  • N’utilisez pas l’italique sauf si c’est nécessaire (un mot dans une langue étrangère, une citation, un titre de livre sauf si c’est un livre sacré comme la Bible ou le Coran), encore moins le gras et le souligné,
  • N’écrivez pas de mots en majuscules, sauf si vous voulez indiquer dans un dialogue que la personne crie (ex : STOP !),
  • Faites un alinéa à chaque nouveau paragraphe,
  • S’il y a lieu, indiquez clairement les différents niveaux de titres présents dans votre texte (exemple : I. A. 1. …),
  • Ne mettez jamais d’espaces indésirables pour créer des “blancs”.

 Éléments de « mise en page »

  • La justification des paragraphes (texte en pavé) n’est pas nécessaire,
  • N’utilisez jamais de retours à la ligne (combinaison Shift+Retour), mais uniquement des fins de paragraphe (et ce, uniquement à la fin des paragraphes !),
  • N’utilisez pas les tabulations pour faire des retraits en début de paragraphe,
  • Si vous voulez mettre une ligne de blanc entre deux paragraphes, tapez une seconde fois sur la touche Retour,
  • Indiquez clairement les numéros et les titres de chapitres,
  • Si vous voulez placer en tête de votre chapitre une citation ou une épigraphe, séparez-la du texte par une ligne de blanc,
  • Vous pouvez numéroter les pages,
  • Vos titres principaux peuvent utiliser les mentions “Titre 1”, puis “Titre 2” pour les titres secondaires, et ainsi de suite,
  • Insérez les noms des documents que vous voulez insérer (photos, illustrations, dessins ou autres) dans le manuscrit, mais pas les fichiers (voir ci-dessous),
  • Au besoin, vous pouvez créer une table des matières (avec les titres et sans numéros de pages).

Les éléments qu’il ne faut pas inclure dans son manuscrit

Les auteurs envoient parfois leur manuscrit avec une mise en page déjà établie ainsi que des images pour que ça ressemble à un livre. Non seulement ce n’est pas nécessaire, mais en plus cela gênera le réviseur dans son travail.

1. Une mise en page complexe

Les encadrés, les numéros de lignes, les “belles” polices, les couleurs, les fonds, les images, les photos et les fioritures ne doivent pas être présents dans votre manuscrit. C’est le travail du graphiste d’insérer ces éléments. Seul le texte est réellement important ! Word n’est pas un logiciel de mise en page, même s’il fait de la mise en page (mais il le fait mal). Les graphistes professionnels utilisent tous Adobe InDesign pour pouvoir préparer des fichiers d’impression de qualité.

2. Des images

Il est important que vous n’insériez pas d’image dans le manuscrit, ni de tableau ou d’illustration. Si vous en avez , écrivez simplement le nom du document à l’endroit désiré dans le manuscrit. Vous joindrez ces documents dans un document séparé avec une nomenclature appropriée (nom, numéro d’image, numéro de page). Nous y reviendrons plus bas dans cet article.

3. Une page de crédits

La page de crédits est la page qui présente les mentions légales, le nom des collaborateurs et autres. Celle-ci sera créée par votre graphiste. Vous n’avez pas besoin de l’inclure dans votre manuscrit.

4. La quatrième de couverture

La quatrième de couverture, c’est la page au dos de votre ouvrage qui résume le livre et présente l’auteur. Le texte peut être composé par votre réviseur si vous pensez qu’il aura plus de recul que vous pour saisir l’essentiel de votre manuscrit. Si vous souhaitez vous-même rédiger le résumé de votre ouvrage, vous pouvez l’inclure dans votre manuscrit. Nous vous conseillons de lire notre article à ce sujet pour des conseils sur comment faire ressortir votre quatrième de couverture.

Pour ce qui est du code barre de l’ISBN, le graphiste s’en occupera.

Les échanges entre l’auteur et le/la réviseur(e)

Chez BouquinBec, le processus de travail avec un réviseur suit cette chronologie :

1°) L’auteur transmet son manuscrit ;
2°) Il reçoit une soumission sur mesure quelques jours plus tard ;
3°) L’auteur valide la commande auprès de BouquinBec ;
4°) L’auteur signe une entente avec le réviseur et lui verse un acompte ;
5°) Deux à trois semaines plus tard, quand le manuscrit fait moins de 50 000 mots (ou plus si le manuscrit est plus volumineux et/ou complexe), l’auteur reçoit la première version révisée du texte ;
6°) Puis des échanges ont lieu entre l’auteur et le réviseur pour valider chaque détail. Il est courant qu’il y ait trois ou quatre aller-retours. C’est toujours l’auteur qui prend la décision d’accepter ou non la correction. Il doit accepter ou refuser chaque correction dans le fichier Word ;
7°) Lorsque l’auteur et le réviseur sont satisfaits du texte, le réviseur transmet à l’auteur une dernière version que l’auteur doit valider ;
8°) C’est le réviseur qui transmettra la version finale du document au graphiste et non pas l’auteur ;
9°) Nous conseillons fortement aux auteurs d’opter pour une correction sur épreuve. Lorsque le graphiste aura terminé la mise en page, le réviseur fera une dernière lecture dans le livre pour traquer les dernières coquilles.
Deux conseils :
– Le réviseur est le collaborateur de l’auteur. Il s’instaure rapidement une relation de confiance entre ces deux personnes. Il est primordial que l’auteur exprime clairement ses idées et ses attentes, même en cas de désaccord.
– Le réviseur est un professionnel expérimenté qui est là pour vous transmettre ses connaissances et vous aider à faire de votre livre une réussite. Écoutez bien ses conseils.

Nous avons d’ailleurs publié sur notre blogue une série d’articles sur le sujet, qui vous permettra de mieux comprendre la collaboration entre l’auteur et le/la réviseur(e).

Comment bien gérer les images dans un manuscrit

Certains auteurs décident d’insérer des images dans leur manuscrit. Comme celles-ci peuvent apporter beaucoup de valeur à une publication, il est important de bien les présenter.

Pour faciliter la tâche des réviseurs et des graphistes, il faut inclure le nom des documents (et non les images !) aux endroits désirés dans le manuscrit. Les images doivent être référencées dans un document séparé : le nom de chaque image doit suivre un format similaire à celui-ci : [Nom, Numéro du document, Numéro de la page du manuscrit].

La résolution des fichiers doit être au minimum de 300 dpi. Les images couleur doivent être envoyées en format JPEG. Veillez également à ce que les images en noir et blanc soient bien envoyées en noir et blanc, et pas en couleur.
Si vous avez des documents physiques que vous aimeriez inclure dans votre publication, il n’est pas nécessaire de les scanner ou de les prendre en photo. Nos graphistes sont équipés des meilleurs outils et peuvent s’en occuper pour vous. Le résultat sera bien meilleur.
La photo que vous souhaitez utiliser pour votre quatrième de couverture doit être une photo de qualité professionnelle prise dans un contexte qui reflète le sérieux votre ouvrage (pas de « selfie » ou de photo prise avec un téléphone cellulaire ou une tablette !).

Les droits sur les images

Il est important de rappeler aux auteurs qu’il est impératif de posséder les droits des images utilisées (et attention : une image gratuite trouvée sur internet n’est pas nécessairement libre de droits !).

Il existe des sites de banque d’images professionnelles comme ShutterStock, Adobe Stock, iStock où vous pouvez acheter les droits d’utilisation commerciale des images de votre choix.
Il existe aussi des sites d’images libres de droits, comme Pexels, Unsplash (compagnie montréalaise) et Pixabay mais attention à bien lire les conditions d’utilisations de chacune d’elles.
Retrouvez la sélection de nos banques d’images préférées dans cet article de notre blogue !

Protéger ses droits d’auteur lors de l’envoi de manuscrit

Certains auteurs sont parfois réticents à l’idée de partager leur manuscrit avec des éditeurs qu’ils ne connaissent pas. C’est compréhensible ! Sachez que BouquinBec ne publiera jamais un ouvrage sans votre consentement. La protection des droits d’auteurs fait partie de nos préoccupations pour aider l’auteur à se préserver de toute forme de plagiat.

Le moyen le plus simple de protéger les droits de son propre manuscrit est de se l’envoyer par courrier recommandé, comme nous le détaillons dans cet article de notre blogue.

Il est également possible d’enregistrer ses droits d’auteurs directement à l’Office de la propriété intellectuelle du Canada. Même si vous détenez préalablement les droits de toute oeuvre originale que vous créez, il est possible de recevoir un certificat de l’Office qui officialise ces droits qui pourrait être utilisé en Cour comme preuve de propriété.

Conclusion

Certains auteurs peuvent être intimidés au moment de transmettre leur manuscrit car il s’agit pour eux de se confronter à leur premier lecteur, lequel est un professionnel expérimenté. Sachez qu’aucun auteur de best-seller ne publie de manuscrit sans qu’il ait été relu, corrigé et finalement bonifié. Un de nos réviseurs qui a travaillé plusieurs fois avec l’un des plus célèbres auteurs du Québec nous confiait récemment que celui-ci lui avait dit un jour, qu’il était agréablement surpris par le fait qu’il se retrouvait davantage dans le manuscrit révisé que dans sa première version.

Suivez les différents conseils que nous avons rassemblés pour vous dans cet article : votre communication avec votre réviseur(e) puis avec votre graphiste s’en trouvera considérablement facilitée.

Faites confiance aux experts de l’édition avec qui vous allez travailler. Vous vivrez une très belle expérience et vous serez fiers de votre livre.

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