Les risques climatiques et les enjeux sociétaux actuels nous placent devant nos responsabilités. Les échéances se rapprochent à grands pas et on nous dit que nous n’aurons bientôt plus le choix.
Mais si au contraire, nous avions le choix. Si nous avions encore la capacité de suivre une trajectoire différente et de construire un monde où nous conserverions la responsabilité de nos actes et le contrôle de notre destin.
Echanger notre confort matériel contre un peu plus de sens, on sait que ça ne sera pas facile, mais que ce sera indispensable. Aurons-nous assez de courage pour nous impliquer dans les solutions qui répareront les grands problèmes du monde, au lieu de continuer à les sous-traiter à des spécialistes ? Nous sentons tous bien que la solution est de ce côté ci et que notre époque est celle des grands choix. Ce ne sont pas les experts qui ont la solution, c’est vous qui l’avez.
Depuis quelques années, on nous promet le salut par l’intelligence artificielle et le « big data » ; autant de mots valises qui nous donnent l’illusion que des solutions miraculeuses s’annoncent qui règleront une fois de plus les problèmes à notre place. Notre choix est simple : soit nous continuons de croire dans ces promesses qu’on nous vend à tours de bras soit nous nous engageons dans l’ère de la responsabilité.
Big data vs un humanisme réinventé
Nous ne ferons pas l’économie d’une remise en question de nos croyances les plus profondes. L’humanisme de la Renaissance nous a libéré des fantômes de la mauvaise conscience et du refoulement. Il semble que ces fantômes refassent leur apparition sous la forme d’une sorte de conscience numérique : le « big data ».
Ces fantômes qui nous accompagnent désormais du matin au soir, ont pris la forme de la numérisation de l’intégralité de nos actes, suivant tous nos faits et gestes, nos trajets, nos achats, s’invitant même dans notre salon sous la forme d’enceintes reliées à notre site de vente en ligne préféré. S’il vivait encore, Orwell pourrait s’apercevoir aujourd’hui que notre réalité a rejoint sa fiction.
Qui en sont les acteurs ? Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) bien entendu, mais aussi les consommateurs qui rendent cela possible, c’est-à-dire nous. Nous pouvons changer la donne en utilisant différemment les outils que le progrès nous a offerts. Et il se pourrait bien que nous puissions y gagner beaucoup, à commencer par une plus grande liberté.
Amazon, la référence ?
Quand un auteur pense à Amazon pour vendre ses livres, il lui vient plusieurs pensées réflexes :
- Le trafic exceptionnel de son site de vente qui lui éviterait la « corvée » de la promotion ;
- L’ouverture à quasiment tous les marchés mondiaux pour vendre, qui sait, des milliers de livres ?
- La référence qu’Amazon représente aujourd’hui pour la vente de livres avec un accès à toutes les solutions techniques en un seul point.
Quels sont les arguments subliminaux qui sous-tendent cette offre ? Nous en voyons deux :
- Le rêve d’un monde idéal car sans limites techniques ni géographiques ;
- Et la puissance rassurante, l’aura d’une marque toute puissante qui élimine d’un seul coup toutes les autres options. Les auteurs s’adressent tout simplement à Dieu le père. Il n’y a rien de mieux n’est-ce pas ? Aucune autre solution ne garantit à ce point aux auteurs qu’ils atteindront le paradis des best-sellers.
Lisez-nous bien s’il vous plaît ! Le problème n’est pas Amazon, le problème ce sont les motivations inconscientes qui régissent nos choix et le fait que ce fournisseur les utilise avec une infinie habileté. Amazon est une solution parmi d’autres, c’est nous les « consom’acteurs » qui en avons fait ce qu’il est aujourd’hui : le leader mondial de la vente en ligne qui réduit progressivement tous ses concurrents à la décadence.
Lorsque la réussite nous est promise, nous avons tendance à oublier d’un seul coup les pratiques sociales plus que discutables de ce géant, ses méthodes fiscales qui lui évitent de payer l’impôt, sa puissance de négociation qui lui permet d’imposer des conditions déséquilibrées à ses fournisseurs et sa brutalité qui lui permet d’écraser ses concurrents.

Alors un auteur indépendant a-t-il encore le choix de vendre avec une autre solution ? Oui évidemment. Beaucoup vous répondront pourtant par la négative car Amazon a des arguments massue. Soyons clairs ! Son service est vraiment bon. Ce n’est pas ce que nous remettons en question. La question à se poser c’est de savoir s’il faut remettre toutes les clés de l’édition au propriétaire d’une solution de plus en plus hégémonique ?
Pour autant, si vous avez des convictions, les assumerez-vous jusqu’au bout ? En fait, nous ne vous demanderons même pas de faire des sacrifices. Contrairement à ce que de nombreux auteurs imaginent, vous pourrez même augmenter vos revenus en utilisant d’autres solutions. Parce qu’Amazon est gourmand.
Etes-vous prêt(e) ou non à faire un écart par rapport aux évidences ? A emprunter une autre trajectoire ? Car si nous rêvons d’un monde différent, nous donnons-nous les moyens d’en être les bâtisseurs ? Ou bien souhaitons-nous demeurer des spectateurs ?
Un outil figé est un outil figeant
De plus, la vente en ligne sur une grande plateforme a quelques inconvénients significatifs pour un auteur, que notre solution de vente en ligne a résolus. Voici la liste des principaux inconvénients d’une solution comme Amazon :
- L’impossibilité de personnaliser le design de son espace de vente, d’y adjoindre des images, des vidéos, des liens vers les sites qui parlent de l’auteur, etc. ;
- L’impossibilité de présenter ses autres livres sur la même page pour augmenter ses ventes ;
- La délégation de sa notoriété numérique à un tiers, ce qui est un désavantage considérable dans notre monde numérique ;
- L’impossibilité d’obtenir des données sur la performance de la page de vente du livre grâce aux outils gratuits de Google Analytics ;
- La très grande difficulté pour comprendre quels algorithmes régissent votre mise en avant et donc une absence complète de transparence sur les méthodes de référencement ;
- La concurrence avec des centaines de milliers d’auteurs et de millions d’autres livres sur le même site de vente ;
- La contrainte sur vos prix de ventes et le rabotage de vos redevances alors que nous vous permettons de vendre le prix que vous voulez sans vous pénaliser, avec des redevances qui vous donneront autant de dollars supplémentaires à chaque fois que vous augmenterez votre prix de vente ;
- L’opacité des rapports de ventes et l’impossibilité d’identifier les acheteurs ;
- Pas de vraie personne pour répondre à vos appels téléphoniques ;
- Et pour conclure, des redevances qui sont moins élevées qu’avec notre solution.
Au lieu de vous laisser conditionner plus ou moins inconsciemment par une solution rigide, vous pouvez basculer dans un système flexible où vous gagnerez plus sans que personne ne soit lésé, où la loi du plus fort ne sera plus la meilleure. Vous êtes libres de choisir.
Occupez vous de votre promotion !
Chez BouquinBec, il se trouve qu’il n’y a rien qui nous rende plus méfiants que lorsque nous entendons des phrases comme : « Vous n’avez pas le choix, vous devez faire comme ça ! » Dès que la réalité se rétrécit, c’est un signal qui doit vous alerter : quelqu’un cherche à vous enfermer dans une solution où vous n’aurez plus le choix.
Les auteurs qui choisissent l’autoédition le font par volonté de contrôler leur œuvre et leurs revenus. Alors pourquoi relâchent-ils leur effort quand arrive le moment de vendre leur livre ? Pourquoi s’arrêtent-ils en chemin en y perdant une part de leur indépendance ?
C’est parce que la vente fait peur. C’est un peu une nouvelle page blanche qui s’ouvre devant l’auteur. Un nouveau récit qu’il faut inventer. Et quand on a déjà énormément travaillé sur son manuscrit, se dire qu’on doit accomplir à peu près la même quantité de travail pour vendre son livre, ça peut sembler un peu décourageant.
C’est à ce moment que les solutions rassurantes comme celle d’Amazon pointent le bout de leur nez et vous proposent de s’occuper de tout à votre place.