BouquinBec présente de temps à autre des entrevues d’auteurs ayant choisi l’autoédition et dont les livres se vendent très bien. Voici celle de Charles Hunter-Villeneuve, un jeune planificateur financier, passionné par son métier et la bande dessinée, dont le livre s’est écoulé à plus de 1 500 exemplaires.
Vous avez écrit Lire et Tirelire, une bande-dessinée ayant pour thème les finances personnelles. Pourquoi avoir choisi le format BD ?
Comme la gestion financière est un sujet assez aride, je cherchais à transmettre des informations dans un format accessible et convivial. Cela m’a permis d’aller rejoindre un public plus large. Ceci dit, le livre a aussi été bien accueilli par les corporations professionnelles, notamment par la chambre des notaires.
Vous vouliez sensibiliser le public à certaines questions dans le domaine financier ?
Effectivement, mon métier me permet chaque jour de constater qu’il y a toutes sortes d’idées reçues qui circulent au sujet de la gestion financière. J’éprouvais donc un sentiment d’urgence à transmettre des informations souvent méconnues de la plupart des gens. Il est courant de vouloir obtenir le meilleur rendement pour ses placements, mais il y a d’autres priorités à considérer, comme le testament notarié, le régime matrimonial, le mandat de protection, etc.
Avant de publier votre livre, avez-vous effectué une recherche pour savoir quelle était la meilleure formule dans le domaine de l’édition ?
Comme je n’avais pas obtenu de réponses de la part des maisons d’édition auxquelles j’avais soumis mon livre, j’ai effectivement cherché une autre solution. Et je me félicite aujourd’hui d’avoir choisi l’autoédition !
Pourquoi avoir opté pour BouquinBec ?
L’entreprise m’a tout d’abord été référée par une connaissance. Puis, j’ai trouvé que le site Internet était très bien conçu et rempli d’informations claires et pertinentes au sujet de l’autoédition. Mais ce sont surtout les contacts établis par la suite avec l’équipe de BouquinBec et la qualité des services qui m’ont convaincu. Je me suis tout de suite senti en confiance et j’ai été accompagné tout au long du processus de production. C’est important quand on débute ! J’apprécie aussi leur transparence sur le plan des redevances. Je reçois un rapport de ventes de mes livres régulièrement.
Une des craintes qu’éprouvent souvent les auteurs au sujet de l’autoédition concerne la diffusion du livre, puisque celui-ci ne se retrouve pas sur les rayons des librairies. Quelles ont été vos stratégies pour sa mise en vente ?
J’ai d’abord utilisé les réseaux sociaux en créant notamment une page Facebook. Puis, j’ai organisé un lancement. Ensuite, j’ai envoyé mon livre à des personnalités médiatiques, comme Gérald Fillion. Un geste qui m’a valu d’être invité à son émission sur RDI et de vendre une centaine de livres suite à sa diffusion. J’ai également contacté des organisations professionnelles reliées au sujet de mon livre, comme la Chambre des notaires du Québec et l’Institut québécois de planification financière (IQPF). J’ai aussi participé activement à des salons du livre. Finalement, j’ai envoyé des courriels personnalisés à des conseillers juridiques et des notaires afin de leur présenter ma BD.
Vous avez tout de même trouvé une solution pour placer vos livres en librairies ? Comment avez-vous procédé ?
J’ai effectivement réussi à vendre mes livres en dehors des grandes chaînes, dans des librairies indépendantes en leur proposant une ristourne. J’y suis arrivé simplement en leur écrivant des courriels comportant des liens sur des plateformes qui parlent de mon livre.
Écrire un livre, était-ce un rêve pour vous ?
Oui, j’ai retrouvé dans un vieux cahier de l’école primaire datant de juin 1996 un exercice qui consistait à compléter la phrase : « Plus tard, je serai… » et j’avais répondu : « un auteur de bande dessinée ». J’ai donc réalisé ce rêve en parlant du métier que j’ai choisi et qui me passionne : la planification financière.
Avez-vous un deuxième tome en préparation ?
Oui, il portera encore sur le sujet des finances personnelles et sortira l’automne prochain.